Enfin Kahemba, rapport accablant
Lors d’une ultime réunion à Kahemba, dans le hall de l’hôtel désaffecté et squatté de Blues Airlines, au moins deux fois la Commission est au bord de la crise alors que chacun porte la main à sa ceinture… Mais les vérités rencontrées sont trop évidentes.
Le conseiller du Premier ministre explose en public: «je vais demander au Premier le renvoi de ce ministre…». Si nul ne réclame la proclamation de l’état de siège, prélude de l’état de guerre, la Commission accepte les fondamentaux. «Il est établi…», «il est incontestable…», «il est indéniable…».
Ces formules reviennent 4 fois dans une conclusion qui porte sur 5 points. Pour la Commission, ce sont des vérités établies. Et la responsabilité politique est laissée au Chef de l’État, à l’Assemblée Nationale, au Gouvernement, pour «user, chacun en ce qui le concerne, des pouvoirs que lui confère la Constitution de la République afin de régler le plus rapidement possible ce conflit».